La chenille processionnaire
La Processionnaire du pin est une espèce de lépidoptères (ordre des papillons), surtout connue pour ses chenilles. Nommées d’après leur mode de déplacement en file indienne, elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins ou de cèdres, ce qui provoque un affaiblissement important des arbres.
Mesurant jusqu’à 40mm, les chenilles processionnaires possèdent différentes particularités :
- Elles tissent des nids communautaires à l’extrémité des branches de pins. Ces nids, même vides, contiennent des soies urticantes.
- La nuit, elles se déplacent le long du tronc pour se nourrir des aiguilles.
- Au printemps, elles descendent le long du tronc pour chercher un lieu de nymphose dans le sol. Elles ressortiront alors entre juin et août sous forme de papillons.
Quels sont les risques ?
Couvertes de soies urticantes, le contact avec ces chenilles peut avoir un impact sur la santé humaine et animale. Les poils contenant la toxine urticante peuvent être à l’origine d’irritations des voies respiratoires, d’éruptions cutanées avec démangeaisons, voire de réactions allergiques graves chez l’Homme. Pour les animaux domestiques, souvent plus exposés à ces poils, les inflammations des muqueuses causées par le contact à cette toxine peuvent entrainer de graves complications et engager le pronostic vital de l’animal.
Mise en place d’éco-pièges
Afin de lutter contre leur prolifération, la ville a fait installer des éco-pièges sur les troncs d’arbres où des nids sont régulièrement repérés. Ce dispositif, aussi appelé « piège à collier », permet de capturer les chenilles dans un sac adapté lorsqu’elles descendent de leur nid. Il est donc important de les préserver et de ne pas chercher à les éventrer ou les retirer des arbres afin d’éviter tout risque pour la santé.
En chiffres
La ville a par ailleurs engagé des travaux d’échenillage en février 2024, visant à enlever les cocons repérés. Au total :
- 96 pins concernés
- 17 lieux d’intervention
- 22 000 € de travaux